Notre arboriculteur : Bernard Vincent est parti à la retraite ! Pierre Marie a repris l'exploitation de Jutigny en Seine-et-Marne (77).
Référente : Claire
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Pierre-Marie Fahy a repris le verger de la Voulzette dont s’occupait Bernard, notre ancien producteur, il y a un an.
Bernard lui a transmis 8 hectares, dont 5,5 hectares en vergers (principalement des pommes, poires, coings, prunes, abricots et cerises).
Ce n’est pas sa première expérience en arboriculture : Pierre-Marie a travaillé pendant 4 ans dans un autre verger bio
d’Île-de-France après un parcours agricole. Il est très investi dans différentes structures : c’est une manière pour lui de faire vivre le territoire. Il souhaite faciliter l’interconnaissance
entre les arboriculteur·rice·s au vue de leur faible nombre en Île-de-France (on ne compte de 10 producteurs de pommes de table bio seulement en Ile-de-France, le secteur est en pleine crise de
vocation et ces épisodes de gel ne sont pas pour les encourager !).
Pierre-Marie a fait le choix de reprendre toutes les AMAP de Bernard, soit 17 partenariats avec 350 corbeilles au total.
100% de ses débouchés en fruits sont en AMAP et il souhaite continuer dans ce sens.
Le gel a encore frappé !
L’arboriculture est une activité qui peut être fortement impactée par les aléas climatiques comme le gel car,
contrairement à d’autres, il n’y a qu’une seule récolte dans l’année. De ce fait, à la Voulzette, la production a été très fluctuante ces dernières années, avec des années très productives (comme
2018) et d’autres bien moindres.
Conscient de ces aléas, le verger est équipé d’une éolienne anti-gel (système de brassage de l’air) permettant de sauver
une partie de la production. Manque de chance, cette année, une panne imprévue n’a pas permis de déclencher le système…
Pour Pierre-Marie, 2019 sera donc catastrophique : 75% de perte dû au gel la nuit
du 13 au 14 avril puis 20% de perte supplémentaire la nuit du 4 au 5 mai ! 95% de perte sur les pommiers et en peu plus de 65% sur les poiriers. Pierre-Marie ne se décourage pas mais se pose des
questions : comment faire face aux échéances financières et trouver des solutions pour la saison ? Il pense que la récolte ne dépassera pas les 5 tonnes de fruits… Et s’était sans compter la
tempête du mois dernier !
Pour être transparent, Pierre-Marie a besoin de réaliser un chiffre d’affaire de 75 000 euros simplement pour payer les charges
(c’est-à-dire sans se dégager aucun salaire), soit :
- 35 000 euros de prêt bancaire pour le Crédit Agricole,
- 8 000 de sécurité sociale (MSA),
- 20 000 euros de frais de fonctionnement (EDF, eau, carburant…),
- 12 000 euros de frais d’entretien de la culture.
La Voulzette a besoin de votre soutien !
Suite au gel, Pierre-Marie a réagi très rapidement en prévenant ses AMAP. Parallèlement, il a monté un dossier calamité
auprès de la Direction départementale des Territoires pour obtenir une aide au montant pour le moment inconnu et qui ne sera versée que dans un an. Et comme beaucoup arboriculteur·rice·s,
Pierre-Marie n’a pas d’assurance sur la production de fruits car celle-ci est beaucoup trop coûteuse (pour info il faut compter 15 000 euros l'année pour un remboursement de seulement 30% de a
récolte !).
Pour continuer son activité, votre arboriculteur a besoin de nous ! Que pouvons-nous faire à notre niveau à l’AMAPOP ? 2
solutions s’offre à nous :
1. Souscrire un « contrat de
don » :
soit 280 euros ou 140 euros ou 70 euros.
2. Participer à la cagnotte
solidaire en ligne qui va prochainement être mise en place de mi-septembre à mi-octobre. Proposée sous peu à
toutes et tous (même au non Amapiens !) sur la base d’une somme libre. Un apéro autour de cette question sera organisé le jeudi 19 septembre en présence de
Pierre-Marie, des gens du réseau AMAP Ile-de-France et de nos autres producteurs. ce sera l'occasion de lui poser toutes vos questions.